>>> Touche pas à la coupe !

A seulement quelques jours du coup d'envoi de la coupe du Monde de football qui aura lieu en Allemagne du 9 juin au 9 juillet prochains, des blogueurs ne ratant jamais une occasion de s'exprimer contre tout et pour le rien, sorte de "lazy frog", se déclarent aujourd'hui ulcérés par le tapage médiatique qui est fait autour d'un événement planétaire: la coupe du Monde de football.

Ces petits joueurs, se disent donc actuellement ulcérés au point qu'ils ont décidé de monter une sorte de collectif "100% sans coupe du Monde" et n'hésitent pas à détourner l'image d'un ballon et d'un sport, seuls objet et événement capables de rassembler physiquement autant de nations et de cultures dans un pur esprit de fair play, pour afficher crânement un logo sur leurs blogs... un de plus, pour générer quelques clics ou pour cirer les pompes de quelques auditeurs "xénofooteux" de plus.

Ce rassemblement n'a pourtant lieu qu'une fois tous les quatre ans, à la différence d'un festival de Cannes (pour ne citer que celui-là) qui vient autrement et annuellement sans demander davantage son avis à l'auditeur, noircir les colonnes de nos quotidiens et les titres des journaux télévisés, telle une marée noire sur la côte méditerranéenne, avec son même lot de "Bimbos" ou de "m'as-tu vu" assoiffés d'audience et d'argent.

In fine, cette action n'est-elle pas et une fois de plus, la simple expression de la part de ceux qui s'y ralient, d'une démocratie et d'un respect des valeurs modernes fonctionnant à deux vitesses?

Et, plutôt que de juger de la fréquence et de la manière dont les médias en parlent ou de refuser niaisement d'en parler sur leurs blogs, ces soit disant empêcheurs de tourner en rond ne devraient-ils pas en profiter pour montrer qu'il est possible de parler mieux ou autrement de la coupe du Monde ? Evénement que l'on doit à un groupe de français visionnaires, des fonctionnaires d’une association de football présidés par l’innovateur Jules Rimet, dont l’idée originelle était et reste de réunir les nations du ballon rond pour se disputer un titre symbolique de champions du monde, avec derrière eux des peuples unis malgré les difficultés de leur quotidien.

A l'inverse, les festivals de cinéma se déroulant tantôt à Hollywood, à Venise, à Berlin ou sur la plage des retraités, ne sont-ils pas réservés à une certaine élite de notre chère société qui en écrase une autre, plus humble et modeste?